Glen Loverdale ...

4^e de couverture

Il y a des secrets qu'il vaut mieux ne pas connaître, des révélations qui peuvent être destructrices... Gwendall va l'apprendre à ses dépens et va découvrir la vérité au prix d'un insoutenable dilemme.

Ma chronique

« Sombre révélation » est le second épisode du récit fantastique à épisodes, écrit par Cécile Brun. Comme vous vous en doutez, il faut avoir lu l’épisode 1, dont le titre est « Naissance d’un prédateur ». Je dois dire qu’il est encore plus rythmé et intense que le premier épisode. Cécile sait surprendre le lecteur de manière ahurissante, et c’est un compliment. Les choses s’accélèrent dans « Sombre révélation » et j’ai été scotché sur place. D’un autre côté, il vaut mieux être bien assis, pour ne pas tomber de sa chaise.

Je ne vais pas résumer ce second épisode où apparaissent deux  personnages (je dirais plutôt character, car le terme anglo-saxon est mieux adapté) qui vont éclairer Gwendall. Même si cette révélation est sans aucun doute terrifiante pour Gwendall. Mais notre « héros » a-t-il le choix ? Rien n’est moins sûr !

Puis, Cécile fait entrer en jeu un autre personnage. Il s’agit de l'élément féminin représenté par Tara qui n'a pas froid aux yeux, ou qui masque sa peur, dont la présence aux côtés de Gwendall est importante, voire incontournable. Je ne vais pas en dire plus, si ce n'est qu'elle est impressionnante par sa force ! Comme vous vous en doutez, Gwendall lui dévoilera tout parce que certaines charges sont lourdes à porter seul. J’aime bien cette approche psychologique de la relation entre l’homme et la femme, dans laquelle l’élément féminin semble plus pragmatique que son alter égo masculin.

Justement, la dimension psychologique prend une part très importante dans l’épisode 2. Je réitère ce que je disais au sujet du premier opus, à savoir que l’écriture de Cécile est percutante, rythmée. Et ça va encore plus loin, plus fort dans « Sombre révélation ». C’est un récit fantastique à épisode qui se lit très vite. Chaque épisode est court mais va à l’essentiel. Une nouvelle est un roman très très court, qui oblige l’auteur à aller à l’essentiel sans omettre les éléments accessoires qui vont donner le tempo au récit. Et bien, c’est le même principe dans cette série à épisode, puisque le « court » est parfaitement adapté à « 120 minutes ».

Pour « Sombre révélation », l’image de couverture est la même que celle de « Naissance d’un prédateur », à une différence près, mais différence de taille ! Il semble si beau ce chat noir avec son regard intense et lumineux planté dans le votre, comme s’il vous invitait à venir à lui … si vous êtes prêt à surmonter vos peurs …

A la fin de l’épisode 2, Cécile laisse le lecteur sur sa faim … dans l’attente du troisième et dernier épisode …

Il y a des auteurs méconnus qui gagne à être connus … Cécile Brun en fait partie !

Comment se procurer les épisodes de "120 minutes"