Glen Loverdale ...

Mustang

Il galope de toute la puissance de ses pattes

Jusqu’au bout de ses forces, dans le désert

Impétueux, imprévisible et fougueux

Il ne veut être le cheval de personne

Il a appris à vivre en solitaire

Sa crinière et sa queue noires volent au vent

Au point d’eau, il cesse enfin sa course éperdue

Il aperçoit la jeune femme à la chevelure blonde

Pris de panique, il ne sait quoi faire

Avançant puis reculant, il a soif

Elle l’observe en silence

Indifférente à ses hennissements et ses ruades

Elle a peur de lui et essaie de ne pas le montrer

S’enhardissant, Mustang avance plus près

Surpris qu’elle ne fasse aucun mouvement

Il boit à la source d’eau fraîche

La jeune femme tend une main amicale

Mustang bondit en arrière, hennissant de peur

Il tremble de tous ses membres

Calmé par la douce voix qui apaise sa colère

Il vient près d’elle, se laissant caresser l’encolure

Un sourire illumine le doux visage féminin

Epris de liberté, il refuse d’être apprivoisé

La peau de sa main satinée le câline lentement

Il n’a plus envie de fuir, il se sent apaisé

Elle sait qu’il est encore fougueux et imprévisible

Elle comprend son besoin de liberté

Mustang doit comprendre sa fragilité

Et ne pas attiser ses craintes

Elle aimerait qu’il accepte son besoin d’indépendance

Où elle fuira loin et précipitera son corps fragile

Du haut du grand canyon



14/05/2013
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