"Les égouts de Los Angeles" de Michael Connelly
4e de couverture
Né d'un père inconnu et d'une mère qui se prostituait, l'inspecteur Harry (Hyeronimus), Bosch - comme le peintre - voudrait bien oublier la guerre du Vietnam où il nettoyait des galeries souterraines creusées par le Vietcong.
Malheureusement pour lui, l'un de ses anciens collégues, Billy Meadows, a été assassiné dans une canalisation d'écoulement d'eaux de pluis d'Hollywood. Le meurtre étant lié à une affaire de braquage, il faudra bien que, secondé et manipulé par la belle Eleanor Wish, agent très spécial du FBI, il affronte à nouveau sa peur.
Ma chronique rapide
J'ai découvert Michael Connelly, et Harry Bosch, avec "La blonde en béton". On retrouve l'inspecteur dans plusieurs ouvrages de Connelly et l'auteur donne une densité particulière à son personnage. C'est un homme qui doute et perd parfois ses repères et cela le rend humain. Michael Connelly sait prendre le lecteur par la main et la "conclusion" de l'histoire est diffèrente de ce qu'on peut imaginer. Il y a plusieurs pistes possibles et tout s'enchaîne à un rythme soutenu au fur et à mesure de la progression du récit.
Dans "Les égouts de Los Angeles", on découvre un Bosch qui plonge dans un passé qu'il tente d'oublier, fait de peurs entre autres. J'aime bien cette approche où le passé remonte à la surface de manière inattendue, et il faut bien admettre que c'est toujours éprouvant, à tous points de vue.
Avec Connelly, l'évidence n'est jamais où on le pense ...
A découvrir aussi
- Par amour de Isabelle Aubert
- "Mauvaises Ondes", par David Lassalle
- Chronique de "La légende de Kassandra" et "Destins croisés"
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 11 autres membres