Glen Loverdale ...

E L L E !!!!!

La première fois que je l’ai vu, je ne savais qui elle était ni ce qu’elle voulait. J’avais pourtant eu un indice quelques semaines auparavant. Mais je n’avais pas compris le message. Alors elle a joué à me prendre mais elle m’a laissé. Elle était pourtant proche de son but, dont elle a changé à la dernière minute.

 

Le temps a passé et j’ai réalisé mon premier rêve. Mais elle a envoyé sa sœur pour me l’enlever. J’ai fait d’autres rêves qu’elle m’a laissé savourer. J’étais heureux d’avoir enfin trouvé le bonheur auquel j’aspirais en réalisant mes rêves utopiques. Mais elle m’a envoyé sa sœur pour me les enlever à chaque fois. Je ne connaissais pas sa sœur, elle n’avait pas de visage, pas de voix, pas de regard. Comment la reconnaître quand elle venait ? Je ne le découvrais seulement lorsqu'elle avait détruit mon rêve éveillé, pour le transformer en cauchemar.

 

Et puis, elle a trouvé un jeu beaucoup plus amusant. Pour elle, pas pour moi. Elle a pris celles et ceux que j’aimais, les uns après les autres. J’entendais son rire démoniaque à chacun de ses succès. Je ne comprenais pas pourquoi elle m’en voulait à ce point. Qu’avais-je pu faire pour être la cible de sa haine, de sa vengeance ?

 

Cette question, je me la pose encore et encore. Et je n’ai pas de réponses. J’ai tenté d’être rationnel et cartésien, mais elle m’a laissé aller dans le mur de la rigidité psychologique. Son rire démoniaque m’accompagnait à chaque fois que je me trouvais face au mur de l’impasse.

 

Puisque je te fais rire, n’oublie pas que tu ne me fais pas peur. Tu m’as infligé des douleurs physiques et psychologiques que je n’imaginais même pas dans mes pires cauchemars. Mais j’ai résisté. J’ai tenu bon pour que tu ne puisses pas savourer ta victoire de me voir à terre.

 

Tu veux me prendre ? Qu’à cela ne tienne. Viens quand tu veux, je t’attends. Mais n’espère pas une victoire facile. Je ne capitulerais pas devant toi. Même si je ne peux plus tenir debout, je me tiendrai sur mes deux pieds, le dos bien droit, la tête haute ... Pour te défier !

 

Tu veux t’amuser ? Alors viens, je t’attends !

 

Ton nom, je le connais et il me fait rire. Maudite faucheuse !



24/07/2012
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