Glen Loverdale ...

"Ca passe ou ça casse", de Seb Sarraude

Quatrième de couverture

Les feux vont bientôt s’éteindre. Les moteurs hurlent, attendant comme des fauves en cage que la trappe s’ouvre enfin pour déchaîner leur fureur. Les pilotes fixent d’un regard intense le signal lumineux libérateur.

«Ave César, ceux qui vont mourir te saluent ! » disait-on il y a deux mille ans. Aujourd’hui les armes ont changé mais la dévotion est la même.

Soudain, le trop-plein de tension des hommes, le trop-plein d’énergie des machines explosent. Plus rien ne compte. Plus rien ne vit sauf cette masse compacte de fléchettes hurlantes aux ailerons luisants et affûtés comme des sabres faisant siffler l’air.

Laurent, pilote, et Pierre-Eric, commissaire de piste, voient leurs destins se mêler. L’irréversible est sur le point de se produire.

 

Ma chronique

J’avais lu quelques textes courts de Sébastien, sur un site où j’ai fait sa connaissance virtuelle. A la lecture de la quatrième de couverture, j’ai pensé que c’était un roman sur la course automobile. Je ne suis pas spécialement passionné de bolides, de pilotes de courses et pourtant j’ai vraiment plongé dans l’univers de Sébastien. Il nous fait partager sa passion de la course, du pilotage de voitures aux moteurs sur-gonflés, avec les mots justes. Je me suis imaginé au volant de la voiture, prenant les bonnes trajectoires, gagné par la soif d’être le vainqueur de la course. On sent la véritable passion de Sébastien que j’ai pris plaisir à suivre sur le circuit de Pau, qu’il connait comme sa poche.

 

Mais ce n’est pas seulement cela. J’ai découvert la sensibilité des personnages, le pilote et le commissaire de course, qui sont des hommes. Les moteurs des machines explosent dans un fracas incroyable, mais ce sont des hommes qui en sont les maîtres, ou pensent l’être. J’ai ressenti la détresse, la densité, la charge émotionnelle forte que nous fait partager Sébastien à travers ses deux personnages principaux. Les autres personnages ajoutent encore plus de densité dans l’émotion. Et puis, le pilote décide de gagner à tous prix, car les enjeux sont énormes, si énormes qu’il ne peut résister à la tentation de tous les dangers.

 

C’est là où le talent littéraire de Sébastien m’a impressionné. Il va au-delà de la compétition entre pilotes pour s’adjuger la victoire, au prix de la sueur, du sang et de la peur. Les personnages, pas seulement le pilote et le commissaire de course, sont touchants. Leurs destins se mêlent en même temps que la progression dramatique prend de l’ampleur.

 

J’avoue avoir pris un grand plaisir en entrant dans l’univers de Sébastien. Je ne peux que recommander « Ca passe ou ça casse », c’est bien plus qu’un roman sur la course automobile et les pilotes. Et pour conclure, je dirai que Sébastien m’a scotché. Cela, je ne m’y attendais pas et c’est très agréable !

Je ne peux que vous inciter à lire « Ca passe ou ça casse », vous m’en direz des nouvelles !

 

Site de Sébastien

Ca passe ou ça casse chez TBE

Ca passe ou ça casse en version numérique



27/03/2013
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